lunes, 30 de mayo de 2016

CANON DE L'ANCIEN TESTAMENT

Canon de l'Ancien Testament


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Le mot canon (règle, norme) désigne dans l'usage théologique l'ensemble des livres qu'une confession religieuse tient pour inspirés, dont elle estime que le contenu présente un caractère régulateur pour la croyance et la conduite. Ainsi les Juifs ont arrêté le catalogue des livres qu'ils considèrent comme sacrés et dont la réunion forme la Bible

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, dite hébraïque, et ce catalogue, sauf les divergences qui seront indiquées tout à l'heure, a été accepté par les chrétiens, lesquels, pour distinguer ces écrits de ceux qui leur sont particuliers, désignent les premiers sous le nom de « livres de l'Ancien Testament », c.-à-d, de l' « Ancienne Alliance », par abréviation « Ancien Testament », et les seconds sous celui de « livres du Nouveau Testament », c.-à-d. de la « Nouvelle Alliance », par abréviation « Nouveau Testament ». Il est impossible de déterminer à quelle époque les Juifs dressèrent pour la première fois un catalogue d'écrits sacrés. Les règles concernant le culte et la morale ont pu se transmettre oralement avant d'être consignées par écrit, à plus forte raison avant d'être réunies dans une sorte de corpus. Ce qui nous importe, ce n'est pas de rechercher quels ont pu être les commencements du canon biblique, tout élément sérieusement historique faisant défaut pour une pareille enquête; c'est de nous rendre compte de la composition de ce même canon tel qu'il nous est parvenu. Le premier résultat que l'on atteint dans cette voie, et il est de la plus haute importance, est que les trois collections partielles dans lesquelles se résout l'ensemble du canon biblique, à savoir la Thorah ou Loi (livres dits de Moïse), les Nebyim ou Prophètes (livres historico-prophétiques) et les Kethoubim ou Hagiographes (écrits divers lyriques, sapientiaux, historiques, etc.) n'ont pas été considérées par les anciens Juifs comme possédant une égale autorité. Ainsi, l'autorité de la Thorah est absolue; c'est une oeuvre divine, devant laquelle le croyant s'incline en abdiquant toute velléité d'indépendance. La section prophétique n'a déjà plus le caractère d'une loi précise; son objet n'est pas d'ordonner, mais d'édifier et d'exhorter. Enfin, les écrits dont la réunion forme la troisième partie du canon sont encore d'un degré au-dessous, quel que puisse être le mérite particulier à chacun d'eux. 


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